Lorsque j’étais petite, c’est la Mouna que l’on dégustait pendant les fêtes de Pâques. Cette brioche était une réminiscence pour mes grands-parents pieds-noirs de leur vie à Oran, en Algérie. A dire vrai, nous les enfants, l’aimions toute l’année. C’est l’anis, son petit gout oranger et la tradition qui nous plaisait. Aujourd’hui, je la prépare pour mes enfants pour perpétuer cette tradition avec gourmandise.
Placez 200 g de farine avec la levure et le verre de lait tiède dans le bol d’un robot équipé d’un crochet. Faites tourner afin d’obtenir une pate lisse pendant 3 min.
Placez dans un bol et filmez.
Prélevez les zestes des agrumes.
Dans la même cuve, mettez le reste de farine, le sucre, les zestes et le jus des agrumes, l’eau de fleurs d’oranger, les graines d’anis, le sel.
Faites tournez doucement le robot.
Battez les œufs et incorporez les avec le contenu du bol dans le robot. Continuez à pétrir environ 10 min jusqu’à ce que la pâte se détache de la paroi du bol. Si la pâte est trop liquide, rajoutez un peu de farine.
Placez la pâte dans un saladier, couvrez avec un linge propre et laissez doubler de volume pendant 3 heures.
Mettez un peu de farine sur le plan de travail, déposez la pâte et dégazez la en la tapant pour ôter l’air. Pétrissez la légèrement et placez la dans un moule à manqué légèrement beurré. Laissez gonfler encore 1 heure.
Battez l’œuf restant et badigeonnez la surface de la pâte avec. Répartissez les grains de sucre et enfournez la dans le four préchauffé à 150 °c pendant 15 min puis poursuivez la cuisson encore 30 min en augmentant la température du four à 180°c.
Laissez refroidir avant de déguster.